Cet article fait partie de la série Analogie Digitale qui illustre des concepts à l’aide d’images évocatrices. Ces publications sont des adaptations d’échanges avec des clients. Elles invitent à la réflexion ou plutôt l’accélère. Chaque situation est différente et ces analogies ne sont pas des vérités absolues.
Cette analogie est en lien avec l’ajout d’une iframe dans une page déjà bien chargée. Le sujet sous-jacent, que ce client commence à explorer, est la vitesse de chargement et d’affichage des pages.
Imaginer qu’une page internet qui se charge puis s’affiche chez l’internaute ou plus exactement, le client, c’est comme un déménagement.
Chaque fois qu’on ajoute un carton, ça alourdit le chargement.
Il y a des petits cartons et des gros.
Une iframe, c’est plutôt un gros carton.
Si on a loué un Sprinter Mercedes, un utilitaire puissant, un carton de plus ou de moins ne pose pas de problème.
Si on es en mobylette, ça peut faire la différence.
Le Sprinter, c’est l’équivalent de la fibre,
La mobylette, une mauvaise 3G voire Edge.
Au bureau comme à l’agence de développement, tous le monde a un Sprinter. Dans la vie réelle, beaucoup sont contraints d’avoir une mobylette.
Est-ce bien raisonnable de leur ajouter un carton de plus ?
*C’est le moment d’intégrer un lien vers pagespeed.web.dev*
Il est toujours possible de contourner cette problématique en envoyant un copain avec une seconde mobylette, ce qui équivaut à un lazy loading : l’iframe sera chargée après que la page soit entièrement affichée. Cela reste un carton supplémentaire, l’internaute ne ressentira pas son poids immédiatement.
De là 2 choses.
Soit c’est un élément qui est jugé essentiel vis à vis de l’objectif de la page. À nous de veiller à une intégration qui prend en compte l’aspect performance.
Note SEO : pour que le contenu de l’iframe ne soit pas pris en compte pas Google, il est nécessaire de l’intégrer de manière dynamique après après la première interaction utilisateur (scroll) ET une fois que la page est complètement rendue
Soit il ne l’est pas et on ajoute plutôt un lien (obfusqué ?!).
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